protégée par un rideau de verdure, elle baigne dans une lumière filtrée par les premiers vitraux de l’atelier de la Jallière.
Le hameau de Thou se situe à 6km au Nord de la commune. Les villageois (les tholusiens) sont en majeur partie catholiques et ceux-ci trouvent que l’église de Rouillé est trop éloignée pour assister aux offices religieux.
Sur un terrain offert par Gérard de la Briouze, commence alors en 1866, sur l’initiative de M. Damelon, curé de Rouillé, la construction de la chapelle de Thou. Elle est financée par les fidèles et par les offrandes faites à la suite d’un sermon de charité donné en 1873 dans l’église de la Trinité à Paris.
La chapelle mesure un peu plus de 160 m². Elle est simple, mais l’intérieur est remarquable. La lumière provient des vitraux aux couleurs dominantes, à savoir le bleu (couleur de la Vierge), le vert (couleur de l’espérance du Paradis) et du rouge (couleur sang du Christ).
Ces vitraux modernes ont été posés en 1986 et sont l’oeuvre de deux maîtres verriers de la Jallière, ferme isolée vers Ménigoute (79). L’autel et la statue de la Vierge ont été offerts par M. Robinet, juriste. Un chemin de croix a été offert en 1876 par Melle Dauvilliers.
On y trouve aussi la statue de St Isidore, saint espagnol, patron des laboureurs et une petite cloche qui appelle les croyants à se recueillir.
Elle appartient à la commune depuis février 2003, qui l’a achetée pour l’euro symbolique. La messe n’y est maintenant célébrée que le 15 août.