Faune et flore

Faune et flore

Rouillé offre de nombreuses richesses naturelles.

Au gré des saisons, voici ce que la commune pourra vous révéler.

 

En janvier : les rapaces nocturnes telles que la chouette hulotte, la chouette effraie (ou effraie des clochers).

En février : Les pics verts, noirs ou épeiches.

En mars et avril : les amphibiens (crapauds, grenouilles) se reproduisent. Les oiseaux migrateurs dont plusieurs espèces sensibles traversent le sud de la commune et sont susceptibles d’y nicher ponctuellement. Plus d’une centaine d’espèce d’oiseaux sont répertoriés : outarde canepetière, le busard St Martin, le busard cendré, le courlis cendré, le bruant proyer, la vanne huppée, le pluvier doré, l’œdicnème criard, etc.

En mai : l’ondolite de Jaubert (qui bénéficie d’une protection nationale), la jonquille des bois, l’orobanche pourprée (signalée comme « menacée » sur la liste rouge de la flore régionale Poitou-Charentes) ainsi qu’environ 60 espèces d’orchidées sortent de terre à cette époque de l’année. Deux sortes d’orchidées jonchent les prairies Rullicoises : les orchis et les ophrys. Les premières portent de nombreuses fleurs sous forme d’épi. Les secondes portent quelques grosses fleurs disposées le long de la tige. Ne les cueillez pas : certaines d’entre elles sont protégées.

En juin : la cueillette du sureau pour le sirop ou la confiture, du millefeuille pour la tisane, du millepertuis pour la peau et de l’aubépine pour l’apéritif local à base de vin rouge ou blanc : l’épinette.

En juillet : la cueillette des fleurs : la salicaire, la bourrache … A la tombée de la nuit, un soir d’été, il est possible de contempler le bal des chauves-souris. Plusieurs espèces de chiroptères ont été identifiées sur la commune : des pipistrelles communes, de Kuhl, grands murins ou encore des grands rhinolophes.

En août : les libellules, une soixantaine d’espèces dans le département. Et dès que les moissons sont terminées, il n’est pas rare de croiser sur les bords de route des familles de perdrix et cailles se baladant sur les chemins de campagne.

En septembre : les oiseaux migrateurs, tels que les hirondelles ou le martinet noir

En octobre : le brame du cerf au Bois des Cartes notamment.

En novembre : les baies des haies, les baies roses du fusain d’Europe, les baies rouges de l’églantier, de l’aubépine, du chèvrefeuille, du cornouiller et les fruits noirs de la bourdaine ou encore des mûres.

En décembre : les oiseaux tels les mésanges, les rouges-gorges, les verdiers se protègent du froid en gonflant leurs plumes pour emmagasiner de l’air chaud et en limitant leurs déplacements pour éviter de dépenser leur énergie. Ils trouvent des baies dans les haies pour se nourrir.